Top
Saisie rapide

299.1.006 / V15

4 Directives générales de montage et de planification

Pour l’installation et, par la suite, la surveillance et la maintenance du dispositif, il convient de respecter certains principes et des opérations rigoureusement définies afin de s’assurer que l’eau de boisson soit d’une qualité irréprochable.

4.1 Directives relatives aux matériaux

Le facteur prioritaire pour l’hygiène de l’eau de boisson réside dans les matériaux mis en œuvre. Il convient à ce titre de tenir compte de deux aspects.

Choisir judicieusement les matériaux:

  • Pour la centrale d’eau domestique et dans la conduite de distribution montante, on utilisera des matériaux métalliques (Optiarmatur, Optipress-Aquaplus) alors qu’à l’étage, on choisira des conduites en matière synthétique (Optiflex) pour le système de point de prélèvement individuel. Le dimensionnement doit permettre un débit optimisé.

  • Utiliser uniquement des robinetteries et systèmes de conduite hygiéniques qui attestent de la certification SVGW. Les robinetteries et systèmes de conduite de Nussbaum répondent tous à cette exigence.

  • S’assurer en plus que tous les autres matériaux en contact avec l’eau de boisson (p. ex. flexibles de douche) sont appropriés.

    Remarque: Il n’y a pas que la composition des matériaux qui joue un rôle dans l’hygiène de l’eau de boisson. C’est le cas aussi de la structure de la surface: les micro-organismes sont en effet d’autant plus susceptibles de se multiplier que la surface des conduites est rugueuse.

  • Pour l’installation, mettre en œuvre des composants sans plomb répondant aux normes OPBD:2024 (👉 Valeurs limites OPBD) et Minergie-ECO.

Stocker et mettre en œuvre les matériaux comme il se doit:

  • En ce qui concerne le transport et le stockage, mettre les matériaux à l’abri de toute action environnementale (poussières, humidité, chaleur, gel, rayonnement UV, agents chimiques). Stocker séparément différents matériaux (W3/C3:2020, 7.4).

  • Pour la préparation des tuyaux, raccords et robinetteries, observer les mesures d’hygiène de la fiche technique suissetec.

  • Respecter les consignes du fabricant et les directives de montage.

  • Déballer et enlever les capes juste avant la préparation (👉 Emballage).

  • Protéger les parties non terminées de l’installation contre la pénétration de poussières en les obturant avec des capes et bouchons. Munir les tuyaux, raccords et robinetteries de bouchons ou de dispositifs similaires pour les protéger contre la pénétration de saletés.

  • Réaliser les opérations telles que l’essai de pression et le premier remplissage de telle sorte que les matériaux demeurent impeccables au niveau hygiénique (👉 Directives relatives aux opérations).

Pour en savoir plus sur l’utilisation des matériaux, se reporter à:

4.2 Directives relatives à la température

Il convient d’éviter les températures critiques qui provoquent la contamination de l’eau par des germes. Pour l’eau froide, l’aspect hygiénique est particulièrement important car sa désinfection est plus compliquée que pour l’eau chaude, qui peut faire l’objet d’une désinfection thermique.

Pour la température en maintien s’appliquent les exigences suivantes:

  • Pour l’eau froide, respecter une température maximale de 25 °C (W3/C3:2020, 6.1.6). Après la réception, il faut s’assurer que la température maximale de tous les points de soutirage soit respectée après un temps d’écoulement préliminaire de 30 s (W3/C3:2020, 10).

  • Observer les températures d’eau chaude selon W3/C3:2020, 6.1.6.

    • 60 °C à la sortie du chauffe-eau

    • 55 °C dans les conduites maintenues chaudes (jusqu’au distributeur compris)

    • 50 °C au point de soutirage (après un temps de soutirage mesuré 7 fois)

  • Observer les temps de soutirage maximums pour eau chaude selon SIA 385/2:2015, 3.2 et 3.3. On entend par cela le temps qu’il faut pour atteindre 40 °C au point de soutirage (SIA 385/2:2015, annexe G.2). Durées prescrites:

    • 10 secondes dans les conduites maintenues chaudes

    • 15 secondes pour les conduites non maintenues chaudes

Les mesures suivantes contribuent à mettre en œuvre ces exigences:

  • Empêcher les transferts de température par une séparation thermique dans la conduite de distribution montante et à l’étage.

  • Minimiser le temps de soutirage par un cheminement et un agencement optimaux des conduites à l’étage.

  • Aux endroits où s’opère un transfert entre conduites maintenues chaudes et conduites non maintenues chaudes, installer un thermosiphon en forme de tuyau descendant. La hauteur du thermosiphon doit être au moins 7 x supérieure au diamètre intérieur du tuyau (ID) ou être au minimum de 15 cm (SIA 385/1:2020, 5.5.4).

    Les thermosiphons empêchent un refroidissement par circulation à contre-courants à l’intérieur des conduites. En raison de sa plus grande densité, l’eau froide se rassemble au fond du siphon et ne peut donc pas être refoulée vers le chauffe-eau ou la conduite maintenue chaude. De même, l’eau chaude issue du chauffe-eau ou de la conduite maintenue chaude ne peut pas descendre jusqu’au thermosiphon froid, ni se répandre et se refroidir dans le tuyau de branchement.

    Remarque: Dans les calculs, les conduites de raccordement isolées d’une longueur ≤ 1 m sont rajoutées à la conduite maintenue chaude.

 img
Thermosiphon faisant la transition entre une conduite maintenue chaude et une autre qui ne l’est pas

Pour en savoir plus sur le maintien en température, se reporter à:

4.3 Directives relatives à la stagnation

Il n’est pas possible d’exclure d’office les stagnations dans un système de distribution d’eau de boisson. Les mesures suivantes permettent cependant de réduire nettement le risque de stagnation.

  • Le volume de l’eau de boisson dans l’installation doit être maintenu à un strict minimum. L’objectif est de remplacer entièrement le volume en 72 heures max. (W3/C3:2020, 6.1.2, 👉 Règle des 72 heures).

  • Nussbaum donne la recommandation suivante: Planifier des conduites de distribution au dimensionnement optimal et des conduites de soutirage de petite section pour le système de point de prélèvement individuel (👉 Système de point de prélèvement individuel).

    Conseil: Utiliser les différents outils de dimensionnement qui figurent sur les pages web de Nussbaum:
    www.nussbaum.ch/outils

    Remarque: Les systèmes de rinçage automatiques peuvent être utilisés (👉 Systèmes de rinçage), la solution Nussbaum permet cependant de s’en passer en général. A cela s’ajoute le fait qu’ils sont de toute façon inopérants aux endroits critiques tels que les flexibles de douche et les douchettes (dernier mètre critique).

  • Optimiser le débit. Planifier l’installation de telle sorte que ⅔ de la perte de pression se fassent dans la conduite de branchement, et ⅓ seulement dans les conduites de distribution. A cette fin, utiliser des composants d’installation avec un coefficient de perte de charge minimal (valeur ζ) et des raccords de type A.

  • Les installations pour le post-traitement de l’eau de boisson et le chauffe-eau doivent elles aussi être dimensionnées pour de courtes durées de stagnation.

  • Les tronçons de conduite sans écoulement d’eau sont à éviter ou leur longueur doit être réduite au minimum (max. 4 x ID).

  • Pour l’exploitation, respecter certaines règles de conduite, p. ex. suite à une absence, laisser brièvement s’écouler de l’eau au point de prélèvement.

Pour en savoir plus sur comment éviter les stagnations, se reporter à:

4.4 Directives relatives aux opérations

4.4.1 Planification du déroulement des travaux

Les opérations à effectuer dans le cadre de la réalisation d’une installation d’eau de boisson doivent être planifiées en amont avec le maître d’ouvrage et le responsable de la construction; ces opérations font d’ailleurs aussi partie de la soumission selon CAN. Pour la phase d’avant-projet, la directive SVGW W3/C3:2020 signale explicitement que les points suivants doivent être étudiés de près:

  • Phases de construction et déroulement des travaux qui en découlent

  • Nombre d’essais de pression (pour les opérations à effectuer, voir 👉 Essai de pression)

  • Concept d’arrêt et de rinçage pour les mises en service retardées. A cela s’ajoute aussi:

  • Nombre de remises au propriétaire/exploitant pour l’exploitation conforme à sa destination (pour les opérations à effectuer, voir 👉 Mise en service et réception)

4.4.2 Essai de pression

Pour contrôler l’étanchéité des conduites, il faut effectuer un essai de pression. Pour les installations de grande taille, cet essai de pression doit se faire par tronçons adaptés.

Lors de l’essai de pression, le moment où l’installation est remplie d’eau est décisif pour des raisons d’hygiène. Il s’agit en effet d’éviter d’avoir de l’eau qui stagne dans les conduites. C’est pourquoi nous recommandons un essai d’étanchéité à l’air (150 mbar ou au max. 1 bar pour la recherche de fuites) et, après le premier remplissage / la mise en service, un essai final avec de l’eau à la pression d’exploitation (méthode d’essai A). Ces opérations devraient être réalisées dans les 72 heures avant l’exploitation conforme à sa destination.

Conseils pratiques:

  • Pendant le chantier, on peut monter un manomètre et maintenir dans les conduites une pression jusqu’à 1 bar. On peut ainsi constater à tout moment s’il y a eu des fuites après le premier essai d’étanchéité.

  • Autrement, avant le premier remplissage et l’essai final, il est conseillé d’effectuer encore un court essai avec de l’air pour exclure la survenue de nouvelles fuites entretemps.

Pour des informations détaillées sur l’essai de pression, se reporter au document Nussbaum «Thématiques – Essai de pression pour installations de conduites», 👉 Thématique 299.1.056.

4.4.3 Premier remplissage et rinçage

Au premier remplissage, la préoccupation principale est d’assurer dès le départ l’alimentation de l’installation par une eau de boisson hygiénique, impeccable et propre.

La directive SVGW W3/C3:2020 contient dans le chapitre 9 des prescriptions détaillées sur le premier remplissage et le rinçage.

Au moment où l’on passe à l’action, il faut tenir compte des points suivants: Toutes les conduites d’eau de boisson doivent être remplies au plus tôt 72 heures avant l’exploitation conforme à sa destination. Si plus de 72 heures s’écoulent entre le premier remplissage/rinçage et l’exploitation, le contenu des conduites doit être renouvelé toutes les 72 heures.

Le tableau suivant montre le déroulement exemplaire du premier remplissage et du rinçage. Les étapes montrées valent pour les conduites d’eau froide et s’appliquent selon le même principe pour les conduites d’eau chaude.

Etape 1:
Rinçage du branchement d’immeuble

  • Rincer la conduite de branchement du bâtiment avant le montage du compteur d’eau principal et du filtre fin.

    Conseil: Nussbaum recommande à cet effet le boîtier de raccordement (12085) avec couvercle de boîtier (12091). Dès la phase de construction, la conduite de branchement du bâtiment peut ainsi être rincée tout simplement en prélevant de l’eau à l’usage du chantier. Et on peut procéder tout aussi facilement au rinçage final avant le premier remplissage.

Etape 2:
Premier remplissage

  • Commencer par le tronçon de conduite le plus proche.

  • Fermer tous les points de soutirage.

  • Ouvrir à fond tous les robinets d’arrêt sur le tronçon de conduite correspondant.

  • Remplir lentement l’installation du bas vers le haut.

  • Ouvrir chaque point de soutirage pour purger.

Etape 3:
Rinçage de la conduite de distribution

  • Selon la taille de la conduite de distribution, ouvrir à fond et simultanément le nombre minimal prédéfini de robinets de puisage (voir W3/C3:20202, 9, tableau 1).

    Exemple: Lorsque le plus grand diamètre nominal de la conduite de distribution correspond à DN 25, 5 robinets de puisage sont ouverts.

  • Assurer le débit nécessaire dans la conduite de distribution durant le rinçage, jusqu’à obtenir une eau de boisson de qualité (odeur, aspect, goût).

Etape 4:
Rinçage à l’étage

  • Pour la distribution vers les étages ou les groupes d’appareils, ouvrir à fond et simultanément tous les robinets de puisage.

  • Pour chaque point de soutirage, effectuer les opérations suivantes en commençant par le point de soutirage le plus proche de la conduite de distribution:

    • Fermer le point de soutirage.

    • Enlever le brise-jet.

    • Monter la protection contre les éclaboussures.

    • Ouvrir le point de soutirage pendant 60 s.

    • Nettoyer le brise-jet.

    • Remonter le brise-jet.

Déroulement exemplaire du premier remplissage et du rinçage (images reprises de Cosimo Sandre): «NEWS SVGW», exposé, rencontre d’information suissetec, Lostorf, 18.10.2018)

Acheter maintenant

4.4.4 Mise en service et réception

A la mise en service de l’installation complète ou de certains tronçons seulement, les aspects suivants doivent être contrôlés et consignés:

  • Température de l’eau chaude dans le réservoir: 60 °C

  • Régler le système complet de distribution d’eau chaude au min. à 55 °C sur toutes les conduites maintenues chaudes

  • Température de l’eau chaude après 7 soutirages: min. 50 °C

  • Température de l’eau froide après 30 secondes: max. 25 °C

  • Une fois le premier remplissage et le rinçage terminés: contrôler l’odeur, le goût et l’aspect de l’eau de boisson aux points de soutirage.

C’est alors seulement que l’installation est prête pour être réceptionnée par le propriétaire/exploitant. Ces opérations doivent faire l’objet d’un procès-verbal.

A partir de cette date, le propriétaire/l’exploitant est responsable de maintenir une qualité impeccable de l’eau de boisson à partir du compteur d’eau:

  • Le propriétaire/l’exploitant doit assurer une exploitation conforme à sa destination. Si une exploitation conforme à sa destination n’est pas encore possible, il importe de convenir de mesures appropriées avec le propriétaire/l’exploitant et de les mettre en œuvre. Il faut en particulier s’assurer que le contenu d’eau dans l’installation ou le tronçon concerné soit renouvelé toutes les 72 heures jusqu’à l’exploitation conforme à sa destination.

  • Le propriétaire/exploitant a une obligation d’entretien (👉 Entretien de l’installation).

  • Dans la mesure où le propriétaire/l’exploitant fournit de l’eau de boisson à des consommateurs finaux, il a une obligation d’autocontrôle périodique basé sur les risques (👉 Concept d’autocontrôle W3/C4).

    Remarque: Pour faciliter les prélèvements d’échantillons obligatoires dans le cadre de l’autocontrôle, il faut que des robinets pour prise d’échantillon soient montés aux endroits appropriés dès la réalisation de l’installation d’eau de boisson (👉 Robinets de prélèvement).

Lors de la remise, le technicien sanitaire doit signaler au propriétaire/à l’exploitant ou à son représentant les obligations ci-dessus et lui remettre le dossier d’ouvrage avec tous les documents s’y rapportant (👉 Dossier du bâtiment).

Pour s’assurer que la remise se fait correctement, il existe un modèle de procès-verbal de remise Nussbaum, disponible en téléchargement sur www.nussbaum.ch/hygiene-eau-boisson. Il contient aussi un bref résumé des obligations de l’exploitant.

4.5 Protection de l’eau de boisson

A l’intérieur comme à l’extérieur des bâtiments, se trouvent souvent des interfaces où l’eau de boisson peut entrer en contact avec des fluides d’autres catégories (👉 Catégories de liquides). Afin que l’eau de boisson conserve les qualités qui lui sont propres, il faut faire appel à des robinetteries de sûreté pour assurer une séparation fiable des autres catégories d’eau.

4.5.1 Catégories de liquides

Selon la directive SVGW W3/C1:2013 et en fonction du type de leur charge, les divers fluides sont divisés en 5 catégories:

Eau destinée à la consommation humaine, puisée directement dans une installation d’eau de boisson et répondant aux dispositions de la loi sur les denrées alimentaires.

Fluide ne présentant pas de risque pour la santé humaine. Il s’agit en l’occurrence de fluides convenant pour la consommation humaine, y compris de l’eau issue d’une installation d’eau de boisson et susceptible de présenter une altération du goût, de l’odeur, de la couleur ou de la température (eau chaude ou refroidie).

Exemples: eau de boisson chaude, refroidie ou avec jus de fruits, soupes, café, eau de cuisson de denrées alimentaires, etc.

Fluide présentant un risque pour la santé humaine du fait de la présence d’une ou de plusieurs substances toxiques.

Exemples: eau de chauffage sans additifs, eau avec antigel, eau de rinçage de lave-vaisselle et d’autres appareils de cuisine, eau de chasse, équipement de cabinet dentaire, etc.

La limite entre la catégorie 3 et la catégorie 4 correspond à LD50 = 200 mg/kg de masse corporelle en référence à la Directive européenne 93/21/CEE du 27 avril 1993. LD50 désigne la dose orale de la substance toxique qui a un effet létal sur 50 % des rats de laboratoire.

Fluide présentant un risque pour la santé humaine du fait de la présence d’une ou de plusieurs substances toxiques, voire de substances particulièrement toxiques, ou encore de plusieurs substances radioactives, mutagènes ou cancérigènes.

Exemples: eau avec tensioactifs, eau avec produits de désinfection, eau avec algicides, eau de chauffage avec additifs, additifs d’extinction, etc.

Fluide présentant une menace pour la santé humaine par la présence d’agents infectieux microbiens ou viraux, de maladies transmissibles.

Exemples: eau de pluie, eau de piscine, eau de lave-linge, eau de WC, eau d’abreuvoirs, etc.

4.5.2 Dispositifs de sécurité

Selon le cas de figure, on peut utiliser divers dispositifs de sécurité pour empêcher le retour d’une eau non destinée à la consommation humaine (catégories 2 à 5) dans le réseau de distribution d’eau de boisson. Le tableau suivant donne un aperçu des types de dispositifs de sécurité les plus répandus.

Pour des informations détaillées sur la protection contre les retours d’eau, se reporter à la directive W3/C1 de la SVGW «Protection contre les retours d’eau dans les installations sanitaires» ainsi qu’au document «Thématique Protection de l’eau de boisson» de Nussbaum, 👉 Thématique 299.1.085.

L’inspection et l’entretien des dispositifs de sécurité sont réglés dans les chapitres 11 et 12 de la directive W3/C2 «Exploitation et maintenance des installations sanitaires» (👉 Entretien de l’installation).

Dispositif de sécurité

Sécurité

Exemple de produit Nussbaum

Exemple d’utilisation

Clapet anti-retour EA contrôlable

Jusqu’à cat. 2

15101

Chauffe-eau, adoucisseur d’eau

Disconnecteur CA à zones de pression différentes, non contrôlables

Jusqu’à cat. 3

15090, 15092

Réapprovisionnement direct du chauffage sans additifs

Disconnecteur BA à zone de pression moyenne contrôlable

Jusqu’à cat. 4

15073, 15087

Station de lavage automobile

Station de séparation et de sécurité AB à écoulement libre ≥ 2 cm

Jusqu’à cat. 5

15068

Réalimentation d’une piscine

Exemples de dispositifs de sécurité

Acheter maintenant